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Né à Bordeaux en 1952. Adopté depuis de nombreuses années par le public et les musiciens genevois et suisses, il fait partie de nombreuses formations de jazz contemporain et joua entre autres avec Charlie Rouse, Paolo Bellinati, Glenn Ferris, Carlos Ward, Matthieu Michel, la Compagnie d'Eustache de Jean-François Bovard, Robin Eubanks, le Quintette Popolien. Il a développé un jeu bop reconnaissable entre mille, navigue entre fragilité et vélocité sans jamais oublier de raconter une histoire, son histoire, différente à chaque fois.
Au service de la musique, lorsqu’il accompagne, il cherche encore et encore pour trouver La couleur, La phrase, L’intervention et propose ainsi tout un univers au soliste. C’est un musicien en constante évolution, qui écoute, creuse, repique, cherche, ingurgite et transforme sans cesse la matière nouvelle qu’il découvre et fait découvrir. Télécharger la bio Acrobat version (.pdf)>> |
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LE COURRIER JAZZ Discret mais incontournable, le pianiste d'origine bordelaise a formé quantité de jeunes qui montent. Juste retour des choses, l'AMR lui confie jeudi le solo d'ouverture de son prochain festival. En baba-cool On le rencontre sur la terrasse d'un bistrot, tout près de la rue des Bains où il vit et travaille son piano, quotidiennement, avec acharnement. Allure sauvage, vêtements sombres, cheveux hirsutes. Le pianiste de jazz dans toute sa splendeur. Timide, l'homme est chaleureux et daigne parler de lui. «Mon parcours? Je viens de Bordeaux, je n'ai fait que des études avortées: le secondaire, les Beaux-Arts en architecture, rien de brillant. Je n'ai aucun diplôme...» Voilà tout Michel Bastet: ellipse et modestie poussée à l'extrême. Son milieu? «Prolo», lâche le musicien. Une mère infirmière, et un père dont on sent qu'il a eu une influence considérable sur le fiston. Ouvrier dans une verrerie jusqu'à la délocalisation de l'entreprise, réparateur de caravelles à Sud Aviation, c'était surtout un passionné de musique classique, pianiste autodidacte... C'était, car «tout le monde est mort», confie Michel Bastet sans détour. des pages de keith jarrett Quand Michel Bastet entre à l'AMR, à la fin des années septante, c'est pour ne plus en sortir. Là, en atelier, et au Conservatoire populaire, il devient à son tour un enseignant respecté. De nombreux jeunes talents sont passés par ses cours: Leo Tardin (parti briller à New York), Sébastien Ammann, Daniela Abrar, Mathieu Rossignelly (qu'on retrouvera au Festival de l'AMR) ou encore Gabriel Zufferey, jeune prodige multi-primé, adopté entre autres par Daniel Humair et l'ensemble italo-suisse Maf-Yo. Consulté, ce dernier pèse ses mots pour bien exprimer son admiration: «Avec sa passion, Michel a donné envie à beaucoup de musiciens. C'est un sage, qui écoute, encourage, tire le meilleur de chacun et de chaque situation.» Mais se consacrer ainsi aux autres, plutôt qu'à sa propre carrière, n'est-ce pas se sous-estimer? «Je ne sais pas, répond Gabriel Zufferey. Il est humble, c'est aussi un bon vivant. Il bosse dans l'ombre, c'est vrai. J'aimerais le voir jouer un jour avec une belle section rythmique, qu'il y travaille et que cela devienne professionnel.» exercice de sincérité Retour sur notre terrasse de bistrot. Et confirmation que notre homme est une encyclopédie vivante, mais secrète. Ce secret, c'est peut-être la fragilité. L'inquiétude, l'obsession de bien faire chez un monstre aux doigts d'argile. «Je n'ai aucun génie, ça m'oblige à travailler plus. Il y a des jours avec et des jours sans...» Il reconnaît qu'il se vend mal: «Je ne suis pas frustré; les feux de la rampe, l'exposition médiatique, ce n'est pas mon truc. Je manque d'assurance. La vie est courte, mais la mienne me plaît. J'aime les gens et si je peux aider, tant mieux.» RODERIC MOUNIR |
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Michel Bastet top
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